L'affaire est partie d'une plainte contre X pour des violences physiques et verbales prêtées à tort à un professeur d'EPS du collège départemental de Biscarosse, en février 2013. La plainte, adressée au ministère de l'Éducation nationale par un collectif de parents, accusait entre autres Claude Monferran de brimades et d'humiliations sur ses élèves. L'enseignant en était « ressorti en charpie », selon les mots de son avocate, Me Laure Darzacq, qui le défend ce mardi devant le tribunal correctionnel de Mont-de-Marsan.
Une plainte en chasse une autre
L'enquête pénale avait rapidement permis aux gendarmes de démontrer que les accusations, qui visaient également le proviseur, deux professeurs d'anglais et d'histoire-géographie, ainsi qu'une assistante de vie scolaire, ne tenaient pas. La plainte avait alors été classée sans suite. Mais le parquet de Mont-de-Marsan avait alors décidé de poursuivre les 37 parents d'élèves à l'origine de la plainte. Comme le rappelle Me Darzacq pour le quotidien régional, la procédure a établi que « deux professeurs d'EPS (avec lesquels il y avait une situation conflictuelle et qui ont déjà fait l'objet de sanctions disciplinaires) ont instrumentalisé les parents et même prévenu certains médias ».
« Encore aujourd'hui [Claude Monferran] reste totalement détruit psychologiquement, incapable de reprendre le travail. Ça a été une vraie dégueulasserie et je...

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